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Le modernisme de Manet et Seurat
Forme moderne et divisionnisme au service du sujet
Au panthéon des précurseurs de l'Art moderne et abstrait se trouvent Édouard Manet et Georges Seurat ; ceci ne devrait néanmoins occulter qu'ils inventèrent une nouvelle forme picturale propre à rendre l'extraordinaire modernisation de la seconde moitié du XIXe.
Chapitre 1 - Édouard Manet, Le Vieux Musicien, Étude Formelle
L’étude formelle du Vieux musicien de Manet (1862), aujourd'hui à la National Gallery of Art de Washington, permet de comprendre comment Manet, en héritier respectueux des maîtres, venait frapper aux portes de la modernité en peinture, un an avant d’entreprendre son Déjeuner sur l’herbe (1863).
Chapitre 2 - Édouard Manet, Le Vieux Musicien, Étude Iconographique
Les supposées insuffisances techniques du Vieux Musicien n’étaient-elles pas une manière pour le peintre de transcrire les transformations de Paris sous la direction du baron Haussmann ? On découvrira à la lumière d’une histoire sociale de Paris, à travers l’identification de chacun de ces personnages, comment Manet revisite à sa manière la traditionnelle peinture d’histoire. Interprétation de l’historien anglais T.J. Clark.
Chapitre 3 - Édouard Manet, Argenteuil
Quand la forme non académique sert le sujet. L’étude formelle d’Argenteuil (1874) de la collection Courtauld Institute de Londres révèle qu’Édouard Manet néglige la perspective et le fini académique. Ce faisant, il rend par sa forme abrupte la réalité sociale et sanitaire d’une Seine submergée par ses égouts ; une peinture de facture moderne qui amuse Bertall et le public. L’année suivante, Berthe Morisot avec Suspendre le linge pour sécher de la National Gallery of Art de Washington abordait également la question de l’hygiène de la Seine.
Chapitre 4 - Georges Seurat en bords de Seine
Les historiens modernistes - dont Alfred Barr du MoMA- élèvent Georges Seurat au rang des précurseurs de l’art moderne. Un Dimanche après-midi à l’Ile de la Grand Jatte, aujourd’hui à l’Art Institute of Chicago, exposé à la dernière exposition impressionniste de 1886 met en application les règles mélange optique des couleurs primaires de Chevreul et Roods, donnant naissance au divisionnisme aussi appelé pointillisme. S’il inspira les futurs peintres de l’abstraction, il transcrivait aussi son époque dans un langage pictural adapté.
Bibliographie
Timothy James Clark, The Painting of Modern Life: Paris in the Art of Manet and his Followers, Princetone University Press, 1985
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